L'approche existentielle en sexothérapie considère la sexualité comme partie intégrante de l'identité de tout être humain. Elle s'intéresse aux comportements, aux sentiments, aux émotions et aux besoins de la personne. Les sexologues de cette approche ont développé plus particulièrement une capacité d'ouverture qui leur permet de comprendre l'expérience de vie de leur client, vie amoureuse, vie affective et vie sexuelle. La démarche thérapeutique, tout en solutionnant un problème sexuel, favorise un mieux-être de la personne dans sa vie d'homme ou de femme. Les entretiens sont individuels et habituellement prévus à raison d'une rencontre par semaine. La durée est selon les besoins du client. (ASQ)
L'approche cognitivo-comportementale vise à traiter les troubles sexuels en agissant sur les comportements et les idées néfastes à l'expression d'une saine sexualité. Dans cette optique, le trouble sexuel est vu comme le problème à traiter plutôt que le symptôme d'une difficulté plus profonde. La démarche thérapeutique s'effectue en couple ou de façon individuelle et comporte généralement divers exercices à effectuer : exercices de resensibilisation corporelle, techniques de relaxation, désensibilisation aux craintes sexuelles exagérées, autostimulation thérapeutique, etc. La durée est habituellement de 10 à 20 entrevues à raison d'une rencontre par semaine. (ASQ)
L'approche systémique en thérapie sexuelle part du principe que la sexualité se vit en relation. Lors de la thérapie, les partenaires découvrent le type particulier de système qu'ils ont développé dans leur relation, leur communication, leur intimité et leur sexualité.
Par des exercices touchant autant l'intimité que la sexualité, ils font l'apprentissage de nouveaux modèles de fonctionnement plus adaptés à ce qu'ils veulent vivre. La communication est un élément clé de la thérapie, un levier de changement majeur. Les partenaires sont reçus en couple. Au besoin, des rencontres individuelles ont lieu. La durée est habituellement de 12 à 30 entrevues à raison d'une rencontre par semaine. (ASQ)
L’EMDR, thérapie d’intégration neuro-émotionnelle par des stimulations bilatérales alternées (mouvements oculaires ou autres), permet la remise en route d’un traitement adaptatif naturel d’informations douloureuses bloquées (par exemple après un choc traumatique), la mobilisation de ressources psychiques et la restauration d’une estime de soi déficiente.
Le traitement de l’information est un phénomène naturel de « digestion » des évènements de vie ou de souffrances existentielles parce qu’il articule :
Selon la stratégie canadienne antidrogue, la réduction des méfaits est une approche réaliste, pragmatique et humanitaire à la toxicomanie.
La réduction des risques et des méfaits n'offre pas de réponses définitives et de solutions rapides, mais, si on l'applique bien, elle peut répondre à des problèmes difficiles sans compromettre la qualité et l'intégrité de la vie humaine dans toute sa riche et diverse complexité.